mardi 30 avril 2013

Huit semaines sans écrire. Roger me dit : faudrait vraiment que tu écrives plus souvent sur ton blogue - minimum deux-trois fois par semaine.

Facile à dire ! Je m'étais imposé tout un programme en mars et jusqu'au début d'avril :
• une formation d'une journée sur l'utilisation des médias sociaux le vendredi 8 à Québec, donc départ le jeudi, retour le samedi

• un atelier d'écriture le 14 en soirée

• une autre formation d'une journée sur l'utilisation des médias sociaux le samedi 16 • une conférence sur l'édition de chanson, par le propriétaire d'une des maisons d'édition de chanson les plus importantes au Québec le mardi 19

• une autre formation sur l'utilisation des médias sociaux, celle-là d'une soirée, le 20 • un atelier d'écoute commentée, la matinée du samedi 23

• deux courtes rencontres le mardi 26, 20 minutes, mais en tête-à-tête de type pédagogique avec deux personnes provenant de deux maisons d'édition - l'idée étant de nous permettre d'acquérir de l'expérience en vue de vraies rencontres

 • un dernier atelier d'écriture le 28, qui a été remis au début de mai (jeudi, après-demain) pour cause de maladie de l'animateur

• une possible dernière rencontre le 9 avril, si mon nom était tiré au sort, avec des artistes de la relève, qui pourraient désirer chanter de mes chansons - ça, ça n'a pas fonctionné, mais comme j'avais été informée que j'étais première substitut, j'ai mis passablement de travail à me préparer, jusqu'à la veille où j'ai été avisée que tous les participants avaient confirmé leur présence.

--

Mine de rien, mes beaux vingt ans sont plutôt derrière moi. Si l'on considère que j'ai eu à me préparer pour ces rencontres, ce qui suppose quand même du travail, notamment avec Élisabeth, ça m'a laissé moins de temps pour jacasser.

(As-tu passé le mois d'avril à te reposer ? Non, mais j'avais pris du retard dans toutes sortes de choses.)

N'empêche, je suis passablement contente.

Je n'ai peut-être pas écrit 14 chansons en février, mais j'en ai écrit 9 assez solides. (Le pommier n'a toujours pas fleuri mais l'heure viendra bien. Disons neuf chansons et demie.)

J'ai remis mon blogue en marche.

J'ai même résolu un problème que je ne savais pas que j'avais, à savoir celui du lecteur audio, qui ne fonctionnait plus de la même façon pour tout le monde comme il le faisait au début de ce blogue, résultat d'une modification faite en catimini par Google.

Au début du mois, j'ai passé quelques jours à une opération que je remettais depuis trop longtemps : j'ai déposé 30 chansons à la SPACQ. Le dépôt d'une chanson assure que j'ai une preuve de maternité (!) si jamais quelqu'un tente de plagier une de mes chansons. On nous recommande aussi, à la SPACQ, de ne pas courir de risque et d'utiliser le truc vieux comme le monde, qui consiste à s'envoyer à soi-même une lettre contenant les mots et la partition de la chanson par courrier recommandé et de ne surtout pas ouvrir l'enveloppe par la suite, sauf en cas de besoin. Vous auriez dû voir la tête de la buraliste quand je suis arrivée avec mes trente lettres à recommander. Et celle du facteur donc !

— Est-ce que je peux vous demander s'il y a une raison que vous vous êtes envoyé toutes ces lettres ? (sic)
— (ben non, tsé, Chose, il m'a juste pris une envie de m'envoyer 30 lettres par courrier recommandé, une idée comme ça)

Donc, oui, trente chansons déposées à la SPACQ et envoyées aussi à moi. Il y en environ une douzaine d'autres encore en chantier.

Un des deux éditeurs que j'ai rencontrés le 26 mars représente une maison d'édition avec laquelle j'aimerais particulièrement travailler (Editorial Avenue). Il m'a dit que, pour se faire connaître, un auteur-compositeur devrait lui envoyer de sept à dix chansons. Problème : ces chansons doivent être des versions chantées, un éditeur ne travaille pas avec une partition. Je n'ai pas sept chansons en version chantée et de celles que j'ai, quelques-unes ont encore besoin de travail ou même, carrément, d'être reprises. J'ai donc encore beaucoup de pain sur la planche.

Et ça, c'est sans compter les autres qui se pressent dans ma tête. À ce qu'on nous a expliqué, l'entente courante, quand un auteur-compositeur s'entend avec un éditeur qui le représentera, c'est que l'auteur-compositeur doit produire un minimum de douze chansons diffusables par année. Je ne sais pas très bien ce qui s'entend par diffusable mais je sais en tout cas que ce n'est pas la même chose que diffusées, c.-à-d. vraiment enregistrées par un(e) interprète. J'avoue que j'ai l'arrogance de penser  seulement douze ? Arrogance vite tempérée : c'est bien beau de les écrire, mais il faut aussi, malheureusement, les produire.

Alors voilà où j'en suis. Je me lance dans la production pour les prochaines semaines. Ce serait bien d'arriver sur le bureau de quelqu'un avant son départ en vacances.






1 commentaire:

Michelle a dit…

Oups! Deux ou trois fois semaine!!! Ça peut être accaparant un blogue! Je sais bien qu'il faut garder l'intérêt du visiteur, mais rassure-toi je garde l'intérêt et ne suis certainement pas la seule. Je sais que tu as beaucoup travaillé et quand on lit ça tout d'une traite ç'est assez impressionnant. Ça devrait porter des fruits, et un jour (demain? le mois prochain? dans quelques mois?), ç'est de ces fruits-là dont tu vas nous parler.
Alors, comme tu sais si bien le dire:
Go, Hélène, go!