mercredi 20 février 2013

En panne

En fin de semaine, j'ai participé à un atelier sur Logic Pro, un logiciel qui fait pour la musique ce que Photoshop fait pour l'image. C'était dense, prenant, exténuant. Me voilà donc en panne. D'énergie et de musique. Je me creuse la tête depuis deux jours pour trouver un air, au moins un début… quatre notes ! Ce n'est quand même pas tant demander, quatre notes.
Un bon matin de la semaine dernière, une citation de Charles Trenet m'a lancée sur une voie que j'aimais bien. Il avait écrit Je fais des chansons comme un pommier fait des pommes.
J'ai beaucoup aimé. L'idée de la chanson comme quelque chose qu'on fait tout naturellement, avec les saisons. J'avais même l'amorce d'un refrain tout de suite en tête. Comme un pommier.
L'idée a fait son petit bonhomme de chemin plus difficilement que prévu. D'abord, il n'y a pas des tonnes de rimes naturelles pour pomme. Je ne dis pas qu'il n'y a pas de rimes, il y en a. Depuis gomme, homme et, oui, bonhomme jusqu'à métronome en passant par aluminium. Ce ne sont pas des rimes qui chantent et ce ne sont certainement pas des rimes qui m'inspirent (aluuuu-miniUM ? ? beurk) Et s'il y a une chose que je refuse absolument de faire, c'est de triturer une phrase pour la faire arriver avec une rime de dictionnaire de rimes.
Changer d'arbre, oui, j'y ai pensé. Comme un prunier. Moins inspirant, je trouvais. Peut-être parce que le pommier est l'arbre fruitier par excellence dans mon imaginaire. Comme un pêcher, impossible pour des raisons évidentes.
Bon, alors quand on ne trouve pas de rime intéressante et chantante pour une ligne, on a recours au vieux truc qui fonctionne le plus souvent fort bien : on répète la ligne au complet.
Comme un pommier fait des pommes
ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta
ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-TI-ta
Comme un pommier fait des pommes
Ouin.
J'ai travaillé fort pour produire deux couplets à deux strophes de quatre vers. Je ne vous les montre pas, je ne les aime pas. Pour le moment, je trouve que c'est d'un kétaine à pleurer. De rire. C'est probablement la raison pour laquelle je n'arrive pas à produire de mélodie. L'amorce de refrain qui m'était venue tout de suite en tête avait le défaut de déplacer l'accent tonique, ce que je travaille fort à éviter. On ne chante pas Comme un POM-mier, mais bien Comme un pomMIER, mais là, ça ne danse plus.
Soupir. Même que, plutôt, pause.

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3 commentaires:

Anonyme a dit…

Moi j'aurais tendance à aller avec les fraises :) mais les pommes ne m'inspire pas beaucoup, et puis c'est ton idée et ta tête, alors vas-y , je t'attend !

Roger Gauthier a dit…

Je suis pas mal meilleur pour analyser des produits finis... Alors je réserve mon jugement jusqu'à plus ample informé !

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Ceci dit, ce n'est pas une bonne idée que d'avoir un seul message par page. Moi j'en mets 50… disons que tu pourrais expérimenter avec quelque chose comme 10 au minimum, plutôt 20 à mon avis.

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Il faudrait aussi trouver une méthode de pouvoir écouter les chansons en « stream », sans sortir du blogue. Veux-tu que je cherche ?

Le Proophète

Hélène a dit…

@Roger
Je ne sais pas comment il se fait que tu ne voies qu'un message par page. Ce n'est pas ce que j'ai réglé sur Blogger, et moi, j'en vois plusieurs. Question « streaming » (lecture en continu ? à la volée ?), si tu y arrives, je te saluerai bien bas.